L’égalité des genres au cœur du travail de CGLU

23.07.2019

Mercredi 3 juillet, des membres de CGLU se sont réunis à Paris dans le cadre de la rencontre annuelle de Cités Unies France dans le but de discuter du développement des activités en faveur de l’égalité des genres en 2019 et au-delà.

À l’occasion de la 10ème édition des rencontres internationales annuelles de Cités Unies France, intitulées « Rencontres de l’action internationale des collectivités locales » et organisées les 2 et 3 juillet 2019 à Paris, France, CGLU a organisé une session de travail sur l’égalité des genres.

La session spéciale a réuni environ une trentaine de participant·e·s et a permis de discuter : de la stratégie de CGLU pour l’égalité des genres et son plan d’action, de la dimension d’égalité des genres du Congrès de Durban, et des préparatifs de la contribution de CGLU aux réunions de Beijing+25 qui seront organisées en 2020.

La rencontre a commencé avec une brève introduction d’Emilia Saiz, secrétaire générale de CGLU, qui a rappelé l’importance de prendre en compte la diversité des réalités et des perspectives des membres lors de l’élaboration des priorités stratégiques de CGLU, notamment dans la démarche d’élaboration d’une vision sur l’égalité des genres. Elle a souligné l’engagement d’impliquer des membres de toutes les régions du monde dans ce processus, et a confirmé que les sections participaient également au développement de la politique.

La session de travail a permis d’échanger à propos de la stratégie d’égalité des genres de CGLU qui se développe autour de deux piliers principaux : un pilier institutionnel visant à développer l’intégration de la perspective de genre et la promotion d’activités liées à l’égalité des genres au sein du réseau et auprès des différentes aires de travail ; et un pilier politique, ayant pour objectif d’augmenter la participation des femmes dans les instances de gouvernance et de prise de décision au niveau local.

La réunion a bénéficié de la présence du président de la Commission permanente du CCRE pour l’égalité, qui a salué le développement de la stratégie et mis l’accent sur la nécessité d’impliquer les hommes dans le plan d’action, ainsi que la nécessité d’aligner la stratégie sur les accords internationaux existants sur lesquels CGLU s’est engagé.

Les participant·e·s ont discuté du plan d’action pour 2020, qui devrait permettre de mettre la stratégie en pratique et proposer un cadre de suivi permettant d’en évaluer la progression.

Les membres ont rappelé la nécessité de garantir que les plans de travail de l’Organisation mondiale s’alignent avec les réunions de Beijing+25 qui seront organisée en mars 2020.

L’Association suédoise des autorités locales et régions (SALAR) a souligné le besoin de garantir que la perspective des gouvernements locaux soit prise en compte dans l’évaluation de Beijing+25 et a salué la possibilité d’organiser un événement spécial à New York, ainsi qu’une session spéciale à Durban.

Finalement, la session a permis aux participant·e·s de se maintenir informé·e·s concernant les mesures d’égalité des genres qui devraient être mises en place pour le Congrès mondial de CGLU, organisé à Durban (Afrique du Sud) du 11 au 15 novembre 2019. La secrétaire générale a notamment précisé que c’est la toute première fois qu’un Congrès s’organise à travers une perspective de genre, depuis ses contenus et débats jusqu’à sa structure globale.

La session a également permis de présenter les travaux menés et à mener sur l’élaboration d’une Charte africaine pour l’égalité des genres qui s’appuiera sur la Charte européenne et la déclaration mondiale. Le travail mené par le Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA) et soutenu par les sections africaine et européenne de CGLU ainsi que par le Secrétariat mondial de CGLU, a été initié à Paris, avec le lancement d’un premier comité d’appui à la rédaction qui en a profité pour définir les grandes orientations de la Charte ainsi que la méthodologie de travail.