Le Mouvement Municipal Féministe ouvre la voie à l’égalité et à la démocratie par la localisation de Beijing+30 lors de la CSW69

26.03.2025

En tête des actions et des politiques qui établissent les fondations d’une localisation des agendas mondiaux pour l’égalité plus aboutie et plus efficace, y compris notamment la Déclaration de Beijing et son programme d’action adoptés en 1995, les gouvernements locaux et régionaux du monde entier se sont mobilisés et ont joué un rôle décisif lors de la 69ème session de la Commission sur la condition de la femme des Nations unies (CSW69), organisée à New York du 10 au 21 mars 2025.

 

Venus de toutes les régions du monde, de l’Asie aux Amériques, en passant par l’Afrique, l’Europe, l’Eurasie et le Moyen-Orient, tant de villes métropoles que de villes de plus petite taille, de nombreuses dirigeantes et dirigeants locaux et régionaux et élues se sont réunies à l’occasion de la 69e Commission de la condition de la femme (CSW69) convoquée par les Nations unies, pour faire le point sur les progrès accomplis et évaluer les défis qui restent à relever à ce sujet.

 

À cette occasion, plusieurs représentantes de l’autoproclamé Mouvement Municipal Féministe ont pris une part active à une série d’activités et d’événements organisés au début du mois de mars en coopération avec un large éventail de partenaires, d’entités internationales, de partenaires mondiaux, de groupes organisés de la société civile et de gouvernements nationaux, parmi lesquels ONU Femmes, le PNUD, ONU-Habitat, l’Union parlementaire internationale (UIP), les missions permanentes du Chili, de la Colombie et du Nigeria auprès des Nations unies, la coalition d’action du forum Génération Égalité sur les mouvements et le leadership féministes, International IDEA, le Forum des ONG CSW/NY, GWL Voices, Cities for CEDAW, ou encore la coalition UN We Need (C4UN), entre autres.

 

 

 

L’Appel à l’action du Mouvement municipal féministe dans la perspective de Beijing+30 : assurer la localisation effective de l’égalité

 

La CSW69 a offert une occasion unique non seulement de rassembler les dirigeantes et dirigeants locaux du monde entier et de consolider des partenariats solides et pertinents en vue de la mise en œuvre effective des objectifs mondiaux, y compris les ODD et l’ODD 5 sur l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes, mais aussi d’imprégner la conversation et les processus mondiaux sur l’égalité d’un engagement fort en faveur de la perspective locale dans la localisation des agendas du développement et de l’égalité à travers le monde. 

 

Pour ce faire, le Mouvement Municipal Féministe facilité par Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU) a lancé un Appel à l’Action à l’occasion du 30ème anniversaire du programme d’action de Beijing, qui se développe autour de composantes clés visant directement à mettre fin à toutes les formes de violence contre les femmes et les filles, à convertir la justice économique en une réalité tangible pour toutes et tous, et à améliorer la représentation et le leadership public et politique des femmes dans l’ensemble des régions du monde, avec une synthèse des priorités pour la décennie à venir qui inclut explicitement les 7 domaines clés suivants :

             1. Localiser les politiques féministes

             2. Des services publics sensibles au genre

             3. Leadership et participation politiques des femmes

             4. Économie de soins et transition équitable

             5. Lutter contre les violences sexistes 

             6. Féminisme intersectionnel

             7. Les femmes et la paix

 

Pour les gouvernements locaux et régionaux du monde entier et pour leur Organisation mondiale, CSW69 et Beijing+30 représentent non seulement une opportunité de renforcer les partenariats locaux, nationaux et internationaux en améliorant la collaboration entre les acteurs à tous les niveaux afin de garantir les ressources et le soutien politique nécessaires pour faire progresser l’égalité des genres, mais aussi un véritable espace pour intégrer l’intersectionnalité et d’aborder toutes les formes de discrimination qui affectent les femmes, et pour inspirer la communauté internationale et les processus mondiaux par la pratique et le partage d’idées novatrices, en encourageant une culture de progrès partagé.

 

 

 

Localiser Beijing+30 : les Journées des Gouvernements Locaux et Régionaux à la CSW69

 

La Journée des Gouvernements Locaux et Régionaux, organisée par la Taskforce Mondiale des Gouvernements Locaux et Régionaux sous l’égide de CGLU, les 13 et 14 mars 2025, a été l’espace le plus important pour garantir la prise en compte de la perspective locale dans la conversation mondiale sur l’égalité et le développement, et pour s’engager en faveur d’une meilleure localisation des agendas mondiaux, y compris la Déclaration de Beijing et de son programme d’action. Sous le thème « Localiser Beijing+30 : le mouvement municipal ouvre la voie à l’égalité et à la démocratie », les rencontres ont rassemblé plus de 90 maires, gouverneurs et élues locales de 77 collectivités locales et régionales de 26 pays couvrant toutes les régions du monde, ainsi que plus de 37 partenaires et acteurs clés d’organisations mondiales, de réseaux de la société civile organisée et de la communauté internationale, y compris plusieurs organes et agences des Nations unies. 

 

Les Journées des Gouvernements Locaux et Régionaux ont compté avec de nombreuses voix provenant non seulement des sphères de gouvernance locales et régionales, mais aussi des niveaux nationaux et internationaux, y compris des partenaires, des entités globales et des organisations de la société civile. La première journée a été ouverte par la présidente de la région de Nouakchott, également présidente de CGLU-Afrique et de la Commission permanente de CGLU sur l’égalité des genres, Fatimetou Abdel Malick, et la sous-secrétaire générale de l’ONU et directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes pour la gestion des ressources, Kirsi Madi, avec des segments facilités par Emilia Saiz, secrétaire générale de CGLU, et Piyumi Samaraweera, conseillère sur le leadership et les mouvements féministes, CREA, et coprésidente de la Coalition d’action du Forum Génération Égalité sur les mouvements et le leadership féministes. Cela a permis de développer un large éventail de priorités clés pour le niveau local dans le cadre de discussions portant sur « le leadership féminin et la gouvernance multiniveaux pour Beijing+30 et l’agenda 2030 » et « relier les générations : le municipalisme féministe pour les leaders d’aujourd’hui et de demain », avec une adresse particulière de Felipe Paullier, sous-secrétaire général aux affaires de la jeunesse.

 

Ana Redondo García, ministre de l’égalité du gouvernement espagnol, a ouvert la deuxième journée avec des mots de bienvenue, en compagnie de la maire de Banjul, Rohey Malick Lowe, également présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA). La journée a permis de développer des thèmes allant de la question des « hommes comme alliés du Municipalisme Féministe : masculinités positives et leadership local pour l’égalité des genres » à des sujets plus en lien avec le fait de « soutenir la volonté politique et élargir les alliances : partenariats locaux au service de l’égalité dans la persective de la CSW et du Sommet Social Mondial », avec des panels modérés par Emilia Saiz, secrétaire générale de CGLU, et Amy Gil, cheffe de l’unité pour l’Action Locale du PNUD. Une synthèse détaillée des discussions tenues dans ce contexte est disponible ici.

 

À cette occasion, le collectif des Gouvernements locaux et régionaux a adopté une série de Recommandations politiques comprenant leur déclaration à la CSW69, qui exhorte l’arène internationale à reconnaître le rôle critique qu’ils jouent dans l’articulation des agendas mondiaux et des réalités locales, en réalisant les objectifs du programme d’action au niveau communautaire et en tant qu’acteurs politiques et sphère de gouvernement la plus proche des communautés, composante essentielle pourtant regrettablement absente du rapport du SG de l’ONU sur Beijing+30 et de la Déclaration politique de Beijing+30 adoptée le premier jour de la CSW69, le lundi 10 mars 2025. Étant à l’avant-garde de l’offre de services publics inclusifs et de la garantie d’une participation politique équitable, les représentants des gouvernements locaux et régionaux ont demandé la reconnaissance explicite de leur engagement direct auprès des communautés locales, ainsi que davantage d’autonomisation des femmes dans la prise de décision locale, davantage d’investissements dans les systèmes de soins locaux, le renforcement des capacités et de la responsabilité et la promotion de partenariats et d’une gouvernance multi-niveaux à fort impact en vue de l’égalité pour toutes et tous, partout.

 

 

 

Consolider les alliances : Renforcer les partenariats pour l’égalité entre toutes et tous, partout

 

En collaboration avec le PNUD, CGLU a organisé le 13 mars une session sur l’amélioration de la vie des femmes : actions concrètes des gouvernements locaux, au cours de laquelle plusieurs élues et représentantes locales ont mis en lumière les approches innovantes adoptées par les gouvernements locaux pour promouvoir l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes à tous les niveaux. La session, animée par Emilia Saiz, secrétaire générale de CGLU et Diana López, conseillère sur les villes et les gouvernements locaux pour le Programme des Nations unies pour le développement, et s’est ouverte avec un commentaire de bienvenue délivré par Fatimetou Abdelmalick, coprésidente de CGLU, présidente de la Commission permanente de CGLU sur l’égalité des genres et de la région de Nouakchott, et de Haoliang Xu, sous-secrétaire général des Nations unies, directeur adjoint du PNUD et directeur du bureau d’appui aux politiques et aux programmes. 

 

Par la suite, Maria Eugenia Gay, sixième vice-présidente et adjointe déléguée aux relations internationales et à l’Agenda 2030, conseillère municipale de Barcelone, Laura Tami Leal, secrétaire aux femmes de la municipalité de Bogota, Carlos Martínez, maire de Soria et envoyé spécial de CGLU pour le Nouveau Programme pour les Villes, Johanna Nuñez, préfète de Santo Domingo de los Tsáchilas, Ana Muñiz Neyra, maire de San Mateo Atenco, présidente du Réseau latino-américain des femmes dirigeantes municipales de FLACMA, et présidente exécutive de la Fédération nationale des municipalités du Mexique (FENAMM), et Élise Pereira Nunes, adjointe au maire de Tours pour l’égalité des genres et les relations internationales, et présidente du groupe thématique sur le genre de CUF, ont présenté divers exemples tangibles de cibles d’ODD atteintes et ont partagé leurs perspectives et défis sur la façon dont les politiques municipales contribuent à la localisation des ODD, en particulier l’ODD 5 axé sur l’égalité entre les femmes et les hommes.

 

 

 

Prendre de la hauteur : Faire résonner la voix des dirigeantes et des dirigeants locaux dans le débat mondial sur l’égalité des genres

 

CGLU a ainsi co-organisé plusieurs sessions mettant en avant les voix féminines locales et des leaders féministes lors de la CSW69. Ouvrant la semaine de débats, l’Organisation mondiale a célébré le lundi 10 mars un événement officiel en marge de la CSW69 sur le changement des normes sociales, réseautage et plaidoyer mondial pour faire progresser la participation politique et la prise de décisions des femmes, en collaboration avec ONU Femmes, IPU et International IDEA et dans le cadre de l’initiative WYDE Women’s Leadership soutenue par la Commission européenne. Emil Broberg, conseiller régional d’Östergötland et membre de la Commission permanente de CGLU sur l’égalité des genres, a partagé son point de vue sur la redistribution du pouvoir en faveur d’un plus grand nombre de femmes et sur le facteur de parité en tant qu’élément crucial pour la démocratie.

 

La session sur les femmes en politique : Obstacles et défis à la parité hommes-femmes dans les gouvernements subnationaux en Amérique latine 30 ans après Beijing, tenue le mardi 11 mars, a été accueillie par la Mission permanente du Chili auprès de l’ONU, et organisée en collaboration avec la Mission permanente de Colombie, ONU Femmes, GWL Voices, CGLU et le Fonds Colmena. Elle a compté avec la participation de plusieurs élues locales et représentantes de réseaux, dont Johanna Nuñez, préfète de Santo Domingo de los Tsáchilas, Natalia Paratore, directrice exécutive de la Fédération des municipalités d’Argentine, Michelle Bachelet, ancienne présidente du Chili, ancienne directrice exécutive d’ONU Femmes, Maria Fernanda Espinosa, hôte de l’événement et directrice de GWL Voices, et Emilia Saiz, secrétaire générale de CGLU, qui a rappelé les grands défis rencontrés par le mouvement municipaliste et l’impulsion inestimable qu’il a donnée au mouvement municipal féministe. 

 

Le mercredi 12 mars, l’événement spécial intitulé « Comment le leadership des femmes et des filles peut-il aider à sauver nos villes et notre planète ? » organisé en partenariat avec la Mission permanente du Nigeria auprès des Nations unies, Cities for CEDAW, Cities for CEDAW History and Futures Project, CGLU, la Coalition The UN We Need (C4UN), WADHI, ONU-Habitat et le Forum des ONG CSW/NY a permis d’inclure la perspective et le leadership de la maire de Banjul Rohey Malick Lowe, qui a également participé, aux côtés de la conseillère de Sala Carola Gunnarsson à une session le jour suivant, et traitant des infrastructures sensible au genre pour la sécurité des femmes et la résilience climatique inclusive, organisée par Cities Alliance et l’UNOPS.

 

Le vendredi 21 mars, CGLU a organisé virtuellement l’événement parallèle du Forum des ONG CSW/NY intitulé « Le mouvement municipal pour Beijing+30 : Réflexions CSW69 et étapes à venir ». Accueillant plus de 40 participantes et participants de tous les continents, l’événement a permis de mettre en lumière les réalisations et les défis de la localisation du programme d’action de Beijing, de réfléchir aux retombées des discussions de la CSW69, de préparer les étapes à venir, y compris le processus de révision de l’ODD 5 lors du prochain HLPF de l’ONU, et d’élaborer une stratégie visant à recentrer l’agenda de l’égalité lors du Sommet Social Mondial, y compris à travers le Pacte Social Local de CGLU, réaffirmant ainsi l’engagement du Mouvement Municipal en faveur de l’égalité au-delà de la CSW69.

 

Entre autres contributions, CGLU a également pu garantir l’inclusion de la perspective locale dans un certain nombre d’autres sessions, telles que l’événement Approches sexo-spécifiques pour un logement adéquat pour toutes les femmes et les filles, organisé par ONU-Habitat, et la session sur L’agenda des soins 30 ans après la quatrième conférence mondiale sur les femmes : Une réflexion sur les réalisations et la voie à suivre, organisée par la Global Care Alliance, où Nomvuyo Mposelwa, présidente nationale de l’Association des gouvernements locaux d’Afrique du Sud (SALGA), a défendu la voix des gouvernements locaux en tant que fournisseurs de services essentiels basés sur le logement et des environnements sûrs, y compris dans les zones rurales, et en tant que gardiens des systèmes de soins et acteurs de première ligne dans la promotion et la fourniture efficace de services de soins de base, y compris l’accès à ces services. Une autre session importante a été l’événement parallèle du Forum des ONG CSW/NY organisé avec la collaboration de CGLU, Cities for CEDAW History and Futures Project et ONU-Habitat intitulé Sauver nos villes et notre planète grâce au leadership des femmes et des filles, où Chioniso Michelle Murinda, Conseillère du Conseil du district rural de Chegutu, Présidente de l’AWLN Zimbabwe Young Women Caucus, Beijing +30 Global Youth Steering Committee a délivré les messages clés de l’appel à l’action de CGLU.

 

 

 

Rehausser l’ambition : Garantir la perspective locale dans les espaces officiels et les processus mondiaux

 

Un créneau officiel a été attribué à la présidente nationale de la Commission des femmes de SALGA et maire exécutif du district de Joe Gqabi, Nomvuyo Mposelwa, qui a ainsi pu représenter la Taskforce mondiale lors de la discussion générale de la CSW69 tenue le lundi 17 mars dans les locaux des Nations unies, et a ainsi eu l’occasion de partager avec les agences de l’ONU, les partenaires mondiaux du développement, les principales parties prenantes, et les gouvernements nationaux, régionaux et locaux du monde entier, les engagements clés du Mouvement municipal, rappelant que les services publics locaux sont une condition préalable fondamentale à l’égalité, la démocratie, la justice et la paix, essentielle à la réalisation de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, à la garantie des droits humains pour toutes et tous et à la garantie d’une participation significative des jeunes. En outre, la conseillère Mposelwa a participé activement à la réunion d’information de la société civile organisée par les Nations unies et le Forum des ONG CSW/NY Forum le 19 mars.

 

Le dialogue de haut niveau de la CSW69 sur la conservation, la protection et la réhabilitation de l’environnement, organisé par ONU Femmes, a permis à Chioniso Michelle Murinda, Conseillère du Conseil du district rural de Chegutu, Présidente de l’AWLN Zimbabwe Young Women Caucus, Beijing +30 Global Youth Steering Committee, de partager ses idées sur l’importance d’inclure des approches féministes dans la gouvernance et la justice climatique, et de rappeler certaines des priorités de l’Appel à l’action du mouvement municipal concernant l’action climatique, en particulier le besoin de faire avancer la question des droits fonciers et de gouvernance des femmes, de renforcer le leadership des femmes dans la prise de décision en matière de climat, de veiller à ce que les femmes bénéficient du financement climatique, de développer une résilience climatique sensible au genre, de lutter contre la violence induite par le climat et les barrières politiques, et d’investir dans une économie de soins féministe et une transition juste.

 

De surcroît, en tant que présidente de la Coalition d’action sur les mouvements et le leadership féministe, CGLU a apporté son soutien à la session coorganisée par le gouvernement du Malawi et les responsables de l’engagement de la Coalition d’action, en collaboration avec CGLU, CREA, EL*C, IWDA, l’alliance pour les mouvements féministes, Young Feminist Europe (YFE), Stolen Dreams, Young Feminist Caucus, ONU Femmes, Women Enabled International, OHCHR, et One Future Collective, et le soutien de la Coalition d’action Génération Égalité sur l’autonomie corporelle et la santé et les droits sexuels et reproductifs, sur le thème Revendiquer l’espace civique : faire progresser les mouvements féministes intergénérationnels et intersectionnels et le leadership dans un contexte mondial difficile, qui a réuni des leaders féministes, des agences des Nations unies, des bailleurs de fonds, des gouvernements locaux et des mouvements populaires pour explorer des stratégies visant à protéger l’espace civique, à renforcer les mouvements féministes et à faire progresser l’égalité des genres dans un contexte mondial difficile.

 

 

 

Construire plus solide et ensemble pour multiplier l’impact à tous les niveaux : perspectives pour les prochaines étapes de Beijing+30

 

En conclusion, la 69e session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies a constitué une étape clé pour garantir que la mise en œuvre des programmes en faveur de l’égalité, notamment la Déclaration et le Programme d’action de Beijing, les ODD et l’Agenda 2030, soit efficace, inclusive et durable. Dans cette optique, la CSW69 a offert un espace unique aux gouvernements locaux et régionaux pour rassembler les contributions clés qui devraient éclairer les moments et processus à venir importants qui marqueront leur agenda cette année et au-delà, notamment la 4e Conférence sur le financement du développement, le Forum politique de haut niveau des Nations Unies avec l’examen de l’ODD5 sur l’égalité des genres, et le Sommet social mondial, y compris l’appel à l’action de CGLU pour Beijing+30 et la déclaration et les recommandations politiques de la Global Taskforce.

 

Le Mouvement municipal féministe ne se contente pas de réclamer la pleine reconnaissance des gouvernements locaux et régionaux en tant qu’entités idéalement positionnées, dimensionnées et dotées des moyens nécessaires pour rendre plus efficace la mise en œuvre de l’égalité et le plein exercice des droits humains pour toutes les communautés, mais il appelle également à coconstruire un programme audacieux et transformateur qui garantisse que les villes restent au cœur d’avenirs féministes, au sein desquels l’attention, la justice et l’égalité peuvent prospérer pour toutes et tous, partout.