Couverture du débat politique Territoires résilients et régénératifs : renaturer

02.11.2023

Contexte

Les Conseils politiques ont été créés en 2017 dans le but de donner aux représentant·e·s politiques la possibilité de participer à l’élaboration des politiques de l’Organisation et de faire valoir leurs points de vue auprès des instances statutaires de CGLU. Ils se réunissent généralement deux fois par an dans le cadre des réunions statutaires de CGLU pour présenter des initiatives, des idées et des recommandations qui favorisent la participation et enrichissent le débat politique au sein de l’Organisation.

Au cours de leurs cinq premières années d’existence, les Conseils politiques ont introduit des avancées significatives non seulement dans le récit de l’Organisation – avec des contributions substantielles à notre agenda sur le droit à la ville ou le Nouvel agenda urbain, entre autres – mais aussi en termes de processus innovants qui ont été clés pour le positionnement international du réseau, tels que les Dialogues municipaux de CGLU pour la paix.

Où nous en sommes : L’héritage du Conseil politique sur des villes plus sûres, résilientes et durables, capables de faire face aux crises 

A l’ère du Pacte pour l’avenir – Déclaration politique de Daejeon, le mandat renouvelé met en place la prochaine étape des Conseils politiques de CGLU. La session s’est ouverte sur un moment de bilan du travail réalisé par le Conseil politiques sur des villes plus sûres, résilientes et durables, capables de faire face aux crises. La localisation du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophes et l’accent mis sur la gouvernance dans les situations d’urgence à la lumière des crises climatiques et sanitaires ont été essentiels pour passer à l’étape suivante, au cours de laquelle le Conseil politique travaillera au développement d’actions innovantes susceptibles de transformer les relations entre les communautés, les gouvernements et l’environnement.

La secrétaire générale de CGLU, Emilia Saiz, a animé la session, préparant le terrain pour la nouvelle ère du Conseil politique, avec Rasikh Sagitov, secrétaire général de CGLU-Eurasie, qui a présenté l’héritage : du travail antérieur du Conseil politique à la relation entre le Pacte pour l’avenir – Déclaration politique de Daejeon et le travail renouvelé du Conseil.

Du Pacte à l’action : Les exercices de réflexion sur l’avenir alimentent les priorités du Conseil politique renouvelé 

L’adjoint au maire de Cologne, Andreas Wolter, a présenté les nouvelles priorités du Conseil politique. Le Conseil politique renouvelé fera progresser le débat sur la nécessité de dissocier le développement humain et le bien-être, en harmonie avec la nature, et de passer d’une économie axée sur la croissance à une économie durable et axée sur l’égalité, en corrigeant la répartition inégale des charges et des bénéfices environnementaux pour assurer une transition écologique juste.

 « Le Pacte pour l’avenir de l’humanité souligne la nécessité de transformer notre relation collective avec la nature. Les gouvernements locaux et régionaux doivent être le fer de lance du développement d’une nouvelle vision de notre avenir commun, qui aborde le changement climatique sous l’angle de l’atténuation et de l’adaptation, qui réanalyse les valeurs qui façonnent notre compréhension en tant qu’êtres humains, qui développe des voies positives pour la nature et qui s’attaque sérieusement aux inégalités. » Andreas Wolter, adjoint au maire de Cologne

Le débat du Conseil politique comprenait un espace de dialogue qui s’appuyait sur les exercices de réflexion sur l’avenir, qui sont organisés une fois par an pour alimenter les priorités des Conseils politiques. Le segment Agora du débat politique a permis d’entendre Ashok Kumar Byanju Shrestha, maire de Dhulikhel et vice-président de CGLU pour ASPAC, Zhu Yongqian, du Bureau de l’écologie et de l’environnement de Xi’an, Anders Knape, vice-président du Conseil de Karlstad, et Carlos Martínez, maire de Soria et envoyé spécial de CGLU pour le Nouvel agenda urbain.

 

Synthèse : Engagements collectifs en vue du Sommet de l’avenir

La session s’est achevée sur un engagement fort en faveur d’un changement de notre relation avec la nature, les biens communs étant considérés comme des biens partagés qui doivent être protégés, la protection des frontières planétaires et la reconnaissance des régions moins industrialisées du monde en tant que partenaires essentiels dans la lutte contre le changement climatique.

Carlos Martínez, maire de Soria, a explicité les liens entre le besoin de renaturation et la mise en œuvre du Nouvel agenda urbain. Il a souligné que les petites villes et les villes intermédiaires sont indispensables pour lutter contre les inégalités et transformer le développement d’une « croissance sans mesure » en un système de développement destiné aux êtres humains.