Migration et Dialogue Ville à Ville en Méditerranée: au rang des priorités de l’agenda politique de CGLU

27.11.2015

Les flux migratoires, volontaires ou forcés, s’intensifient dans le bassin Méditerranéen qui est par nature une zone de circulation, d’échange et de transit tant pour les personnes que pour les biens. Face à cette situation, les villes constituent des pôles d’attraction naturelle, offrant un large éventail de possibilités et de services aux populations à la recherche d’un avenir meilleur et plus sûr.

Les flux migratoires, volontaires ou forcés, s’intensifient dans le bassin Méditerranéen qui est par nature une zone de circulation, d’échange et de transit tant pour les personnes que pour les biens. Face à cette situation, les villes constituent des pôles d’attraction naturelle, offrant un large éventail de possibilités et de services aux populations à la recherche d’un avenir meilleur et plus sûr. 

Le projet « Profils Migratoires et Dialogue Villes à Ville en Méditerranée » auquel contribue CGLU en partenariat avec ICMPD et ONU-Habitat et cofinancé par la Commission européenne, constitue dans ce contexte un outil à la disposition des villes pour les accompagner dans une meilleure compréhension du phénomène migratoire et des défis à relever au niveau local.

Un réseau d’échange d’expertise pour à une meilleure gestion des défis migratoires au niveau local

CGLU est responsable de la création d’un réseau de 10 villes (5 européennes et 5 de la rive sud de la Méditerranée), en contact permanent avec les responsables politiques et techniques des villes du pourtour Méditerranéen pour leur offrir une série de services, d’expertises et d’échanges afin d’encourager un dialogue interne et externe avec les parties prenantes les plus pertinentes menant à une meilleures gouvernance de la migration au niveau local.

Les villes de Amman, Beyrouth, Lisbonne, Lyon, Madrid,  Tanger, Tunis et Turin, ont déjà confirmées leur participation à cette initiative

Il est également prévu la participation d’une ville européenne et d’une ville algérienne dans les prochaines semaines. Notons par ailleurs que les premières missions de reconnaissance ont déjà été menées à Tanger, Tunis, Beyrouth, Amman et Turin. Des visites à Lisbonne Madrid et Lyon devraient avoir lieu incessamment sous peu.

Au-delà de la constitution du réseau, les partenaires du projet ont également débuté une réflexion de fond sur les thèmes les plus pertinents à aborder lors des échanges et de travaux prévus dans le projet. Ainsi une réunion entre les partenaires du projet et différents experts académiques a eu lieu le 18 Novembre 2015 à Vienne au siège de ICMPD. Au cours de l’échange, différentes thématiques ont été identifiées comme des secteurs clés pour assurer une meilleure cohésion au niveau local face au phénomène migratoire : gestion interculturelle, accès à la santé et à l’éduction, accès au logement, politiques de planification urbaine, accès aux droits humains, stratégies de co-développement et accès à l’emploi.

Une réunion regroupant les points focaux techniques des villes précédemment citées est prévue début 2016 pour débattre autour de ces thématiques et valider les axes de travail. Cette rencontre technique sera suivie d’une conférence politique, qui permettra aux maires des villes concernées d’adresser des messages relatifs à leurs actions sur le terrain et aux besoins des villes (en termes de gouvernance, de ressources et de capacités) pour contribuer à une meilleure gestion des défis migratoires au niveau local.

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